|
Ce
document est un document de travail que j'ai produit pour diriger
nos pensées sur ce problème. Il représente
ma réponse à: comment approcher la question de construire
en autoconstruction? Développé, il fera la base de
stages futurs accompagnant des autoconstructeurs. Je le diffuse sur le
web pour stimuler les autres à contribuer dans l'esprit de
shareware - Dans la domaine public il n'y a ni brevets ni
monopolisation des idées; on demande la reconnaissance de la
contribution de chacun; vous avez le droit de commercialiser ce que
vous avez, si c'est avec la libre distribution des
sources. N©n Communiquer
|
L'AUTOCONSTRUCTION - Peter Lorien
- septembre 2002
Commentaire de Ben : Il ne faut pas
vivre sur ton chantier!
La
construction est nécessaire à la fois pour notre besoin
et pour nos rêves. Elle présente une rare occasion
pour examiner les éléments de notre vie et ce que nous
revendiquons comme habitat pour pouvoir bien le vivre. On
commence par un série de questions.
- Je veux
construire
- Quoi?
- Entrepôt
- Grange
- Atelier
- Lieu public
- Magasin
- Habitation
- Combien d'habitants?
- Quel niveau
de confort?
- Pour quel usage?
- Dormir
- Monter à
l'étage
- Manger
- Cuisine, vaisselle,
rangements à température contrôlé
- Lavage, toilette
- Relaxer, avec/sans
musique, télé, boissons.....
- Rangement
- Jouer
- Activités
manuelles ou physiques
- Lecture,
écriture, étude
- Quelles
dimensions?
- J'ai le terrain
- Quelle taille?
- Quelle forme,
vue, exposition?
- Quelle
végétation, de l'eau?
- Quel sol?
- Quel
accès?
- Quels services?
- Quelles
servitudes?
- J'ai le budget et des moyens
- Combien?
- Combien au
m²?
- Possibilité
d'emprunt, de combien?
- Matériaux
de construction disponibles?
- Main d'oeuvre
disponibles?
- J'ai des voisins
- Est-ce qu'ils
seront favorables à mon installation?
- Est-ce que j'ai
besoin d'un permit?
- Ou de
déclaration de travaux?
- Est-ce qu'il y
a des limites de taille, de forme ou de matériaux de
construction à respecter?
- Je sais
comment bâtir
- Quelles
protections?
- Contre l'eau
- La neige, la
grêle
- Le vent
- Les changements
de température
- Le feu
- Le bruit
- Les insectes et
rongeurs
- Les moisissures
- Les effractions
- Quels services?
- Eau
- Électricité
- Gaz
- Drainage
- Assainissement
- Lumière
- Communications,
alarme
- Ventilation
- Chauffage
- Froid
- Quel structure?
- Les fondations
- Maçonnerie
- Bois
empilé (Bois-cordé)
- Bâti en
terre crue
- Ossature bois
- Moderne (PEPS)
- Colombages/Torchis
- Ballots de
paille
- BTAOB
- Couverture
- Menuiseries
- Quels
Matériaux?~~~~~~Quelles Quantités?
- Pierre
- Terre
- Crue
- Cuite
- Bois
- Charpente
- Menuiseries
- Fibres
- Modificateurs
- Plomberie
- Installation
électrique et communications
- Quelles
Techniques?
- Maçon
- Bâtisseur
en terre crue
- Charpentier
- Couvreur
- Plombier
- Électricien
- Enduiseur
- Peintre
- Tapissier,
vannier
- J'ai mon plan
- Plans du Site
- Dessins
d'implantation et le plan du bâtiment avec accès, services
et les limites du terrain.
- Dessins de
façades
- Les Permis
- P.O.S.
- Certificat
d'urbanisme
- Permis de
construire
- Déclaration
de Travaux
- Le Temps
disponible
- Listing des
travaux à faire pour réaliser la construction
- Implantation
- Mis hors d'eau
- Finitions
- Calendrier des
étapes
- Le Budget
- La somme
globale TTC au m²
- Les emprunts
- Les apports en
Main d'oeuvre et en Matériaux
- Listing des
matériaux à réunir
- Listing de la
Matériel/Outillage à réunir
- Calendrier de
dépenses
- Je peux le faire
- Organisation du
chantier
- L'espace -
implantation, stockage, lieu de travail, lieu de repos
- Le temps -
Planning des commandes et des livraisons
- Achat des
Matériaux
- Réunis les
Matériels
- Embauche des
Constructeurs
- Déroulement
du Chantier
Ce document est un document
de travail que j'ai produit pour diriger notre pensée autour de
ce problème. Il représente le sommaire d'un
cahier de charges et les grandes lignes d'un schéma qui
satisfera mes critères. Je le mets sur le web pour
stimuler les autres à contribuer dans l'esprit de
shareware - Dans la domaine public il n'y a ni brevets ni
monopolisation des idées; on demande la reconnaissance de la
contribution de chacun; vous avez le droit de commercialiser ce que
vous avez, si c'est avec la libre distribution des
sources. N©n Communiquer
|
Ventilation Peter
Lorien 2
octobre 2003
Les exigences
d'un système de ventilation:
-
La
nécessité pour le ventilation dans un bâtiment
devient clair quand nous considérons des structures paravents,
parapluies et bien isolés.
-
Pour une
volume donné d'espace habitable et une densité
d'occupation donné , il y a un taux optimal des échanges
d'air avec l'extérieur.
-
Pour
purger l'air pollué avec des mauvaises odeurs, des gazes de
combustion, des emanations des éléments de construction
ou d'ameublement; pour chasser l'humidité des murs et
d'éliminer des courants d'air froids; il est nécessaire
de maintenir la maison en surpression. (C'est à dire que les
extracteurs et les chauffages à combustion marche à
l'envers succant les polluants et les courants d'air dans la
pièce.)
-
Pour qu'un
système de ventilation soit fiable, il doit fournir le taux
optimal malgré les conditions externes.
-
La
température de l'air entrant aura besoin d'être
modifiée pour réduire la perte de chaleur en hiver et
pour réduire sa température en été.
-
Un
système de ventilation doit fonctionner même quand
les sources d'énergie externes font défaut.
Ça implique l'emploi de systèmes purement passifs ou un
dégré d'autonomie élevé.
-
Un
système de ventilation basé sur la convection dans
l'espace habitable promeut a la propagation des feus accidentels.
Nous devons
rappeler la Loi de Boyle :
"La pression d'une masse de gaz
donnée est proportionnelle à sa température et
inversement proportionnée à son volume."
Je propose un
système basé sur l'utilisation d'une chambre
pressurisée, d'un échangeur de chaleur, de convection
inversé dans l'espace habitable, une cheminé
d'échappement fonctionnant par convection et un chapeau
directionnel pour se servir de basses pressions pour promouvoir la
succion à la sortie. Je vais d'abord décrire les
éléments de mon système séparément
dans l'ordre ou ils rencontrent l'air libre, puis je vais
décrire comment ils doivent fonctionner selon des conditions
externes différentes......(à suivre)
Le jardinage
sans..............
............sensibilité envers la
nature.
'Le meilleur
façon de se débarrasser de quelque chose est de s'en
servir.' Peter Lorien 16 mai 2005 |
Je commence avec toute une série
de négatives. L'environnement naturel n'est pas un jardin. Les
jardins sont crées par des êtres intelligents, notamment
les fourmis et les humains, à ma connaissance; pour cultiver les
plantes qu'ils ont l'intention de récolter. C'est la
pratique nommée agriculture.
Les jardins et les fermes sont les
environnements artificiels crées pour servir nos
intérêts. Nous pouvons conduire cette activité avec
sensibilité envers l'environnement naturel et nous mêmes
ou sans une telle sensibilité. En dernier cas nous pouvons
voir les résultats de l'impact de l'agriculture moderne .
- Plus
d'aliments sont produits et une plus grande population est maintenu,
hormis le fait que c'est avec la moitié mal nourrie vivant dans
la misère; les autres semblent vivre dans la crainte des
conditions qui sont induites par les mêmes produits
employés pour augmenter la production.
- De grandes compagnies agricoles font
d'énormes bénéfices et emploient un grand nombre
de gens, souvent dans de piètres conditions pour un salaire bas;
leurs ouvriers bien rémunérés vivent dans les
villes pour maximiser le retour sur le capital investit.
Étant positif pour un moment, Je
peux vous dire que je découvre une alternative; connu par les
générations de nos ancêtres en toutes
régions du monde. Avec des connaissances et des outils
traditionnels, librement disponibles dans la domaine public, ils
semblent avoir été capables de soutenir la vaste
majorité de l'humanité jusqu'à maintenant dans
l'histoire.
En ce moment comme nous perdons vite
cette ressource, je pense qu'il est temps que l'on observe,
réfléchisse et que l'on trouve des compromis avec tous
nos partenaires sur la planète dans l'intérêt de
notre survie. Chaque personne, famille ou groupe peut vivre avec
sensibilité sur le terrain environnant par adaptation à
lui et ces populations; produisant pour tous leurs besoins.
Mon
jardin est un expérience permettant de savoir comment produire
ce que je demande en harmonie avec mes partenaires naturels; mes
voisins que ce soit une plante, un animal ou un/e humain/e.
Je ne sais pas comment le faire; mais j'apprends. Ces pages sont
faites pour partager ce que je trouve, avec vous. Je vous invite
à envoyer vos aperçus à travers ces pages
par mél chez moi.
Continuant sur mon thème
négatif mon jardin emploie des techniques sans-labour, sans
produits chimiques et sans machines. Le broyeur et la
tronçonneuse se mettent en évidence aux moments
spécifiques pour récolter le bois de chauffage ou les
matériaux de base pour le bâtiment. Les machines à
manipuler la terre et les pompes suivent la même logique.
Comment pouvez-vous faire un
jardin sans labour ?
Le Labour semble inhérent
à notre concept d'agriculture. Dans la Bible Dieu dit
à Adam qu'il doit gagner son pain par la suer de son front en
labourant la terre. Et si Dieu faisait erreur? Depuis que
Neitzche nous a révélé que 'Dieu est mort', J'ose
suggérer qu'Il faisait
erreur et que maintenant nous sommes libres d'
expérimenter des pratiques agricoles
différentes. Par exemple 75% de l'agriculture
commerciale aux U.S.A. est conduite avec des méthodes sans
labour.
La première personne que j'ai
rencontré qui écrivait sur sa pratique de jardinage
sans-labour était M. K.(?) Richardson de Keyworth,
Nottinghamshire en Angleterre. Il s'est engagé au
sans-labour dans son jardin depuis 1922. je lui ai rendu visite
dans les années 1960, j'ai vu un petit jardin presque exempt de
mauvaises herbes; un sol profond, noir, spongieux, friable et
habité par une grande concentration de vers; qui produisait des
légumes incroyables. M.Richardson m'a assuré que lui, sa
femme et leurs deux filles; se sont uniquement nourris de la production
de ce petit jardin durant la deuxième guerre mondiale.
Comment
ça marche ?
Il m'a expliqué que les vers de
terre faisaient tout le travail.
Devant juste s'assurer qu'ils avaient :
- une nourriture suffisante
- que le sol était suffisamment humide
- qu'il n'était pas
compacté,
et les vers faisaient le reste...
Les vers mangent le compost !
Son
jardin était libre de mauvaises herbes puisque les vers mangeait
tous les plantes qu'il ne voulait pas. Les vers ne mangent que le
tissu mort; ils peuvent reconnaître la différence
entre le tissu mort et vivant, tout comme les asticots.
Le tas de compost
Les matières plantaires
additionnées de 1/12 déjections animales, qui
contiennent les bactéries, sont entasséees par terre et
chauffent par la fermentation aérobie provoquée par
les humo-bactéries qui convertissent les cellules
plantaires en humus. Certains vers, les lombrics mangent la
matière non-décomposée en l'exposant plus
effectivement aux bactéries; d'autres consomment l'humus et le
mélange avec des silts et des argiles dans le sol. Il y a
autour d'une douzaine d'espèces de vers dans nos jardins et
chacun joue un rôle différent formant le sol vivant qui en
résulte; le meilleur et le plus naturel médium pour les
racines des plantes.
Air
Tout
ce processus a besoin d'air, dans le jardin c'est les trous de vers qui
aèrent le sol, dans le tas de compost c'est à nous
d'assurer l'aération et l' humidité
nécessaire. L'optimal étant autour de 70%
d'humidité relative. Dans ces conditions les bactéries
garantiront une température autour de 55 - 60°C et assure la
destruction des bactéries parasites et un cycle de
décomposition plus rapide.
Optimisation
En 1933 dans le
Wyoming, une usine de production, comme un séchoir à
linge géant, était construit pour traiter des
déchets organiques domestiques utilisant les mêmes
bactéries que nous avons dans nos jardins. Dans ces
conditions optimales le travail se fait en 5 jours; dans le
jardin il prend de 6 mois à 2 ans. Vous pouvez aider par
l'ouverture du tas régulièrement; si vous voyez des
moisissures blanches il est trop sec, la vase noire indique qu'il est
trop humide. Retourner le tas est la solution universelle
pour ces deux problèmes, en arrosant si c'est trop sec.
Vous contrôlerez l' humidité
et les bactéries se chargent de la température.
Ils
labourent votre jardin !
Mulching
Sans
labour nous dépendons des vers pour mettre en place le compost
dans la terre. Nous l'étalons partout sur la terre en une couche
jusqu'à 5cm d'épaisseur où c'est requis; si on a
peu, on ne l'étale que dans les rangs et on met la
végétation fraîche et non-compostée ou les
copeaux de bois entre les rangs. Ce paillage ou mulch va
limiter la croissance des mauvaises herbes et va graduellement
être tiré dedans et mélangé avec le sol par
les vers qui y habitent. Leur population augmente tant que vous
les nourrissez. Dans un an la population des vers va traiter
plusieurs tonnes de sol et votre dos en sera éternellement
reconnaissant.
Mauvaises
herbes
Ayant
éliminé les mauvaises herbes; et nous avons besoin des
mauvaises herbes d'à peu près 10 fois la surface que nous
pouvons composter; nous devons ajouter de l'herbe fauchée, les
feuilles, les copeaux de bois, les résidus de cuisine et 1/12
déjections animales, qui aident au processus de
décomposition. En peu de temps vous aller demander au voisins de
vous garder leurs mauvaises herbes!
Que faites-vous
maintenant?
Continuant mon humeur
négative, ce que vous ne faites pas est de
marcher partout sur votre nouvelle parcelle soigneusement
aérée par nos loyaux vers . Leur travail sera
ruiné si vous le faites. M. Richardson mettait des
planches à coté du rang sur lequel il travaillait pour
distribuer son poid; Je maintiens des sentiers permanents entre les
parcelles, d'à peu près un mètre de large, mais
j'ai trop de terrain et les herbes coupées dans les sentiers
aident le compost......Ah! Ce que vous faites
ensuite est de semer vos graines, en les couvrant avec du compost, ou
planter vos plants dans des petits trous que vous effectuer avec un
plantoir,remplissant autour des racines avec du compost en tassant
légèrement le sol. Un léger arrosage
et votre travail est terminé. Vous pouvez vous relaxer.
Patience
Ce dont nous
avons besoin le plus est de la patience. Une petite arrosage et les
plantes vont faire leur affaire.
Interférence
Maintenant
c'est le moment d'être négatif, car nous
considérerons les produits chimiques. Avant de
considérer les produits que vous pouvez acheter,
considérons les produits chimiques que vous fabriquez si
vous brûlez les déchets dans un feu de jardin. Ceci
comprends plutôt des gaz comme le gaz carbonique, votre
contribution à l'effet de serre; le monoxide de charbon, un
poison que notre sang absorbe aussi facilement que l'oxygène;
les phénols et les formols qui endommagent nos poumons et sont
responsables de la toux (les fameux goudrons qui sont mesurés
dans notre tabac), des chlorures organiques qui détruisent la
couche d'ozone et les dioxines qui nous font tous frémir.
Toute matière naturelle inflammable est compostable.
Retour au tas de
compost avec tous ça.
Production à
vendre
Les
produits de jardinage chimiques sont de deux sortes; Ceux qui aident
vos plantes à mieux pousser, et ceux qui tuent les
espèces non invitées. Les premiers sont des combinaisons
de composés chimiques qui fournissent de l'azote, du potassium
ou bien du phosphore à la terre; substances dont nos plantes ont
besoin pour croître. En grande partie celles-ci seront
fournit par le compost que vous avez étalés.
Cependant quelques plantes, comme les tomates auront besoin d'un
engrais liquide pour stimuler leur croissance. Ceci peut être
fourni par l'application d'un purin d'orties ou de consoude fait par
trempage dans l'eau de pluie pendant plusieurs jours (maintenant vous
avez des regrets de les avoir éliminé). Ce
concentrât, ou de l'urine sont dilués approximativement 1
: 10 avec de l'eau
de pluie et arrosé autour des plantes qui en ont besoin.
Cela apporte de l'azote. Saupoudré par terre ou dans le
compost, les cendres de bois aident avec la potasse et le calcium. La
poudre d'os est une source de phosphates que je connais mais que je
n'ai pas utilisé. L'agriculture biologique employant de telles
techniques produit des légumes et des fruits de haute
qualité et vous pouvez en faire de même.
Tuer
nos voisins
Il
existe des produits chimiques qui tuent les mauvaises herbes qui
envahissent nos cultures et d'autres qui tuent les insectes et d'autres
créatures qui mangent nos cultures. Nous avons presque
fini avec des mauvaises herbes, mais malgré le mulch, quelques
unes vont persister à croître le long de nos rangs en
concurrence avec nos plantes. Le binage va les enlever de la
terre et ils s'ajoute au mulch. Le désherbage manuel que
je pratique permets le désherbage sélectif qui veut dire
que certaines plantes sauvages sont laissées sur place. En
particulier je laisse les plantes que je ne connais pas et les
décoratives, alimentaires, azotiques et médicinales
là où elles choisissaient de croître, quelques fois
en les repiquant à un endroit plus commode. Certaines
espèces sont de bons répulsifs contre les taupes ou les
insectes, je les laisse là où elles peuvent être
utiles. De cette façon je maintiens une grande
biodiversité qui est nécessaire pour maintenir les
populations d'insectes.
Travaillant
main dans la main
Insecticides sont des poisons qui ne
discriminent pas entres les nuisibles et ils vont tuer également
les pollinisateurs utiles et des insectes prédateurs dont
nous avons besoin dans le jardin. Dès fois je dois enlever
une infestation de doryphores manuellement et j'utilise des feuilles de
sureau pour repousser des pucerons mais j'imagine que ça doit
être des oiseaux et les insectes prédateurs qui prennent
soin des autres. Au lieu de pulvériser des fongicides à
base de cuivre je traverse les tiges des plantes affectées par
un fil de cuivre, ce qui marche aussi bien. Les fourmis
déménagent quand j'ai besoin de la place et avant de
revenir ils travaillent sur des tas de végétation
séchant ou pourrissante.
Référence
- Le petit guide du jardinage biologique,
J.P.Thorez, Terre Vivante
Introduisant
des nouveaux voisins
Maintenant que nous
avons un espace de vie productif et non-toxique nous pouvons introduire
d'autres espèces pour partager le travail dans le jardin avec
nous. J'ai commencé avec des poules.
le chien
Effectivement
j'ai déjà un chien qui, à part de me dire que j'ai
des visiteurs, de se tenir au sentier et qui ne dors pas (trop souvent)
sur les lits des plantes contribue peu au jardin. Il a
été malade depuis quelques années d'une maladie
auto immunisante mais mes revenus ne me permettaient pas de le faire
soigner.
Une
visite chez le Vétérinaire
Un jour il avait un infection à
l'oreille qui supurait et une dame qui l'a vu sur le marché
était choquée de celà et de son état
général de santé. Elle a insisté pour
l'amener chez le vétérinaire qui l'à soigné
pour 100€. Deux semaines plus tard sa condition s'est
améliorée mais l'infection à l'oreille
était de retour. J'ai téléphoné au
vétérinaire qui suggérait un traitement à
14€, au delà de mon budget, et sans aucune garantie de non
rechute, mais elle a ajouté que je pouvais au moins le laver
avec une solution antiseptique. Elle m'a donné une liste
de produits que je pouvais acheter mais que je n'avais pas. J'ai
remarqué une bouture de romarin que je venais de planter et j'ai
lui ai fait une tisane de romarin. J'ai nettoyé son
oreille avec ceci et le lendemain c'était
soigné. Quelques semaines plus tard l'infection
était de retour et une répétition du traitement
à fait l'affaire; depuis ce n'est pas revenu.
Régime
Cette expérience
m'a stimulé à chercher ma bible pour les animaux - le
'Herbal Handbook for Farm and Stable' par Juliette de Bairacli Levi -
et en le regardant j'ai trouvé ses notes sur le régime
pour chiens. Elle à inventé le <Natural Rearing
Diet> dans les années 1930's avec maintes champions de
Crufts à l'épreuve. J'avais nourri mon chien
de 20kg avec 1.75kg, de boites et de croquettes, par jour. Avec
son nouveau régime il a 4 poignées de flocons de
céréales mélangés à midi, avec des
oeufs, du lait, de la soupe ou de l'eau et 400g de viande cru le soir;
moins que la moitié de ce qu'il avait avant. Il est
transformé; corps plein, poil brillant et la fin des infections
opportunistes. Ce régime est moins cher que celui d'avant
et je le recommande à tous. Nadine a été
impressionné.
le chat
Le chat prends le même
régime aux quantités réduites avec plus de
lait. Il attrape quelques souris mais ne peut pas s'occuper de
tous ce qui s'accumule autour de la maison à la fin de
l'hiver. Peut être que je dois m'arrêter de la
nourrir ou chercher d'autres chats. Pour l'instant je fait la
purge annuelle des souris avec un poison anti-coagulant pour limiter
leur nombre. Au moins elle a appris à laisser les oiseaux
tranquilles.
les poules
Enfin j'arrive aux
poules. Je leur ai construit un poulailler typique mais elles n'ont
jamais aimées être enfermées pour la nuit et un
jour deux poules glousses ont été enlevées de
leurs nids par un renard pendant la journée. Plusieurs ont
pris l'habitude de se percher dans mes échafaudages et les
autres les ont suivis. Je leur ai construit une toiture haute de
3.5m avec des perches un peu dessous et des nichoirs au niveau de mes
yeux. Ce poulailler, qu'elles ont adoptées m'enlevant la tache
de les enfermer chaque soir et de les sortir chaque matin.
Il y en a qui me dise que je doit leur couper des ailes, ainsi elles
seront de meilleures proies! Intactes elles survivent et se
multiplient. Que des volailles qui s'éloignent soit prises
maintenant. L'effet évolutionnaire de ceci est qu'elles forme un
groupe de plus en plus homogène, les coqs les avertissent des
prédateurs.
Mettons
les au travail
Elles passent leur
temps a racler la terre mangeant les larves, des insectes, des graines
et des vers. Elles m'accompagnent quand je nettoie la terre ou
fauche les mauvaises herbes, elles ameublissent le sol et nettoient
l'endroit. Elles étalent la végétation lui
permettant de sécher plus efficacement. Les vers qu'elles
mangent sont un petit prix à payer. Je ne les laisse pas
aller sur des lits plantés de graines où elles feraient
des dégâts. Elles me fournissent des oeufs et
occasionnellement un poulet pour le pot. Des graines de blé et
de mais en supplément à ce qu'elles trouvent dans le
jardin.
Lucy duck
Elle est la dernière de
plusieurs canards de barbarie que Laurent m'a donné.
Malgré des mares elle passe son temps en dehors de mon jardin,
peut être dans l'espoir de rencontrer d'autres de son
espèce. Elle revient encore pour le grain et pour se
laver; les canards font beaucoup ça. Pendant qu'elle est ici
elle fait le tour du potager mangeant toutes les limaces et escargots
qu'elle trouve. Elle n'endommage pas les cultures et même en
marchant dessus avec ses larges pattes palmées elle ne fait pas
de dégats. Quand je pourrais, je dois lui trouver des
compagnons, mais ils auront besoin de leur propre perchoir puisque ils
ne sont pas trop amicaux avec les poules.
Brébis
Quand j'ai convertis le poulailler original
en bergerie et installé les clôtures à mouton
à travers mon verger, j'ai l'intention de trouver une ou
deux brebis pour le lait. Le lait de brebis est riche et il a un
bon goût. Il fait le meilleur beurre, fromages et
yaourt. Les brebis tiennent l'herbe courte et maintiennent les
prés propres. A la différence des chèvres,
des chevaux et des ânes ils ne s'attaquent pas aux arbres. Leur
fumier fait un excellent purin pour faire croître les tomates et
les choses semblables, et c'est bon pour la terre en
général.
les Machines
manquantes
Mes
voisins me disent d'utiliser un rotovateur, une tondeuse et d'autres
machines pour réduire le travail. Ils proposent même
de me prêter les leurs. Une ou deux fois je les ai
laissé venir démontrer les merveilles qu'ils pouvaient
faire. Le sans-labour à mis fin au rotovateur, et quand je
leur demande de couper plus proche du sol ils répondent que la
machine ne peut le faire qu'avec deux passages. Je coupe tout avec ma
faux et mes faucilles en un passage. Je peux m'arrêter avant que
je ne coupe une plante intéressante et j'avance presque aussi
vite qu'eux et avec beaucoup moins de bruit. Ils laissent une odeur
comme une autoroute pendant des heures après leurs
interventions. Je peux toute simplement le faire sans machines, me
sauvant des frais et de l'inconvenance. Faucher est bon pour mon dos,
la rotation de la colonne vertébrale aide les disques à
maintenir leur alignement.
Arrêt d'être négatif et plante des
pommes de terre
Ayant terminer mes
commentaires négatifs je vais vous introduire au moyen naturel
pour planter des pommes de terre. A l'état sauvage, les
pommes de terre croissent dans la litière au sol dans la
forêt, elles ne poussent pas dans le sol. Nos pères
et grand pères avec leur sagesse limitée ont
brûlé toute la litière et étaient
obligés d'enterrer leurs pommes de terre les amenant, je suis
certain, àl'épidémie qui faisaient la famine de
pommes de terre en Irlande; qui à propos a donné aux
Américains une génération de tels politiciens
'brillants' .
Plantation sous paille
Je
suis la nature et, après avoir coupé des mauvaises
herbes, je place mes pommes de terre sur un lit de compost.
Après avoir arrosé la terre je les couvre avec à
peu près 20cm de foin ou de paille. Quand elles se
montrent j'ajoute encore 20cm de paillage et en l'absence de pluie
elles sont arrosées
en profondeur une fois par semaine pendant leur période de
croissance. Très peu de mauvaises herbes se montrent à
leur coté et elles poussent toutes normalement.
Pommes de terre nouvelles
Quand je commence
à devenir impatient après un mois ou deux je lève
le bord du paillage pour découvrir quelques pommes de terre de
taille raisonnable. J'enlève celui ci,recouvrant doucement
les plus petits en avançant. Pendant un mois ou deux je peux
manger les pommes de terre nouvelles et fraîches pendant que
celles restants croissent. Quand la végétation est
morte, j'enlève le paillage, la moitié duquel est
réutilisable pour un usage semblable. Nous voyons les
pommes de terre se reposant par terre, prêtes pour le ramassage
sans-labour. Voir blog
Référence
Cette
méthode est décrite par W.E. Shewell-Cooper dans son
livre excellent - The Complete Vegetable Grower - publié en
1955. Il décrit l'expérience de M. A. Guest, un
homme dans les soixante-dizaines qui maintenait un acre de jardin par
la méthode sans-labour avec 3 heures de travail par jour
au printemps, en été et à l'automne, et pas plus
qu'1 heure par jour en hiver. Cependant M.S-C insiste encore que nous
plantions nos pommes de terre comme nos pères,
considérant que seulement les vieux doivent penser au dos!
Eau
de Pluie
Il est important
d'utiliser de l'eau de pluie dans le jardin et pour irriguer les
plantes dans la maison. Elle est légèrement
acide et contient de l'azote et des autres matières organiques
et minérales y inclus du calcium. Cette eau ne doit pas
être stockée dans une cuve en ciment ou à la
chaux puisqu'ils neutralisent l'acidité. Elle peut
être stockée dans une fosse étanche par l' argile
gonflant. ou des tonneaux en bois. Elle sera plus chaude que
l'eau de robinet, plus utile et moins chère.
Encore
des mauvaises herbes//
|
Voisinage
Mars 2002
Nous nous partagions notre
planète avec un monstre dangereux qui nous prend nos
emplois, notre propriété, notre dignité et pour
tout comble, notre espoir. Cela dégrade la qualité de vie
de tout le monde. Même notre énergie pour lutter contre
lui est sapée et ses distractions constantes diminuent notre
motivation. Nous ne pouvons point l’arrêter. Nous serons
détruits si nous luttons contre lui – ou si l’on nous en
soupçonne. Nous ne pouvons participer que si nous lui sommes
rentable. Nous ne pouvons ni vivre sans lui, ni hors de son domaine
tant qu’il continue.
Mais c’est quoi?
C’est le système
économique global, et la tendance vers le monopolisme qui
l'anime; par d’autres noms libéralisme, capitalisme, en d’autres
lieux c’est le communisme de marché. Au début des
années soixante Pierre Cardin le définissait comme
corporatisme et incluait l’URSS. Ce n’est pas que ça. C’est lui
qui finance les gouvernements, et les institutions politiques et
légales qui prétendent le contrôler. Ce que nous
appelons le service public en fait partie, étant financé
par un pourcentage des profits qu’on appel des taxes et des
charges. Ils s’appliquent aussi à nos salaires et tout ce
que nous achetons. En Grande Bretagne, au début des
années 70 ils étaient calculés autour de 80% du
revenue moyen de la personne moyenne.
Il contrôle tout moyen de
communication, information, publicité, formation et
recherche mais il ne peut pas contrôler totalement le contenu,
qui vient seulement des énergies créatives individuelles.
Il a des moyens d’acheter la majorité du contenu et les
occasionnels morceaux hors contexte donne même l’illusion de la
libre expression.
Il a un objectif unique, de faire un
bénéfice pour les propriétaires de la terre, des
matières premières, des installations, des
équipements, des inventaires, des idées, des processus et
l’infrastructure ; qui monopolise ensemble l’approvisionment des
biens et services sur lesquels nous dépendons. Les
communautés isolées, les plus éloignées
sont séduites dans son domaine. Les propriétaires de
cette vaste économie globalisée pratique l’investissement
– et désinvestissement – pour leurs profits personnels.
Aucune motivation personnelle ne peut remplacer cette motivation. Sans
profits le système s’effondrera. Donc chacun de nous
qui se considère comme un propriétaire – et le plus
part de nous possède encore quelque chose – continue dans cette
quête horrifique pour le profit personnel, pour gagner sur son
voisin.
Nous voyons ou ça nous
emmène ; dans un jeu perpétuel ou chacun risque son
capital – son travail, ses investissements ou ses idées – pour
obtenir un profit ou, bien sûr, une perte. Les perdants vendent
leur travail ou leurs idées – leur investissement étant
perdu – aux autres qui, bien sûr, en profitent. De plus en
plus d’entres nous ne pouvons plus jouer ce jeu, mais beaucoup sont
tentés par des jeux et loteries, et risquent une part de leurs
maigres ressources dans un vain espoir de gagner une fortune.
Malgré nos prétentions à la
propriété, tant que ne pouvons pas nous assurer de notre autonomie, nous sommes les non propriétaires, les
exclus.
La globalisation et l’avancé
technologique implique qu’ils ont de moins en moins besoin de nous, ce
qui démontre les niveaux augmentant de sous- ou de sans-
emploi. Cette montée est sous estimée par le
procédé douteux d’enlever des catégories de
chômeurs des statistiques; et donc la moyenne de 3 à 4
millions de chômeurs déclarés dans le plupart des
pays de l’Europe représente 8 millions selon la méthode
de calcule utilisée il y a 50 ans. A l’époque, les
sans emploi était comptés par dizaines de milliers.
Nous témoignons d’un effondrement dramatique vers
l’inutilité, accompagné de sentiments de carence et de
culpabilité de la part d’un nombre grandissant de personnes
partout au monde. Nous sommes appelés les réfugies
ou migrants économiques, mendiants, clochards, squatters,
nomades, manifestants, délinquants, criminels, terroristes.
Dès fois, nous le sommes ; plutôt nous sommes les
déprimés ou plus généralement les malades
mentaux.
La dépression augmente à
une vitesse effrayante et avec d’autres maladies mentales est la
troisième plus important maladie mondiale touchant 1 personne
sur 4 pour une partie de leur vie. Cependant que les maladies mentales
ont des origines psychologiques c'est à dire relationnels, et
donc sociales, les traitements offerts sont des tranquillisants et des
sédatives pour rendre les patients opérationnels,
ça veux dire employable en cas de besoin, il y en a rarement.
Nous devons faire face au fait que nous
ne sommes plus nécessaires. Les travailleurs moins
exigeants, au Tiers Monde, et l’automatisation remplacent nos fonctions
antérieurs, notre raison d’être. Nous devons
accepter que nous ne sommes pas des propriétaires, que nous ne
sommes plus indispensables et que nous ne sommes pas morts – pas
encore. Entre temps nous pouvons agir différemment
Entouré par cette machine
monstrueuse qui prend toutes nos ressources contre des produits
fréquemment suspects, nous pouvons créer de nouvelles
formes de relations avec des autres, qui ne recherchent plus de
profit. Ce que j’appel – bon business – business avec des bénéfices
des deux côtés. Pas le système ‘tout au
gagnant’ qui s’offre universellement.
Il y a un système de voisinage
qui opère entre des membres des familles étendues et plus
généralement entre les pauvres. J’ai entendu une
fois que " nos amis et nos ennemis vont et viennent. Les voisins sont
toujours là ". Ça se peut que vous vous
aimiez ou l’inverse ; cela peut être modifié par vos
comportements entres vous. Tu peux être toi-même, ouvert et
sans être hypocrite. Tu peux les respecter ;
c'est-à-dire les accepter pour ce qu’ils sont et que ce soit peu
probable qu’ils vont partir ; que tu ne peux pas toujours compter
sur eux. Dès fois tu peux. Pour le faire il faut les
connaître. Cela ne peut croître qu’à partir
des échanges honnêtes, francs et respectueux.
Nous pouvons apprendre que nos
capacités et nos faiblesses peuvent être
complémentaires. Des réseaux de telles relations
assurent la satisfaction de besoins dans les communautés des
pauvres
Les règlements qui les gouvernent
sont simples. Nous vivons à proximité, nous nous
respectons, nous commençons à nous connaître et
nous arrivons à une confiance mutuelle, le degré à
savoir selon le cas. Ces structures multicouches de relations
sont un système de solidarité. Nous construisons un
nouveau système lorsque le système économique nous
laisse de côté. Comprenons ces valeurs et vivons
selon elles. Le monstre économique ne peut pas
détruire toutes les relations que nous construisons. Il a
ses points faibles; se nourrissant d’énergies humaines et de
ressources naturelles. Il est en train de détruire le
monde naturel mais l’énergie humaine est la nôtre.
Quand nous n’avons plus d’investissement dans l’économie nous
n’avons que nos vies à perdre et nous allons les perdre de toute
façon.
Reprenons la gestion de nos propres vies.
|