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Autoconstruction 
Ventilation 
Voisinage 
TRAVAUX DE BEN

Ecologie en Pratique



Si vous ne voyez pas le problème, regardez celles-ci :

http://globalpublicmedia.com/transcripts/738
http://www.manicore.com/actualites.html

Permettez-moi de vous faire découvrir et de vous présenter une
stratégie cohérente pour faire face au menaces combinées de; globalisation, changement de climat, ressources naturelles considérablement réduites, pollution,extinctions en masse des espèces, épidémies, criminalité et insécurité, guerres et massacres couplées avec les réductions de qualité alimentaire, l'emploi utile, pouvoir d'achat, la durabilité et la qualité des relations et du manque de volonté politique à se confronter au pouvoir économique.

En d'autres termes, "Comment menons la vie d'aujourd'hui quand tout semble en train de s'écrouler autour de nous?"
Nous devons nous rappeler que elle ne s'écroule pas; nous sommes des casseurs.

  • Nous cherchons tous a acheter moins chers, même au marché noir.
  • Nous demandons plus de biens et de services.
  • Nous prenons moins de responsabilité pour le nombre, la nourriture ou le comportement de nos enfants.
  • Nous essayons de garder tout le travail disponible pour nous même.
  • Nous souhaitons refuser l'entrée dans notre pays à ceux qui voudraient y venir.
  • Nous ressentons tous la menace et l'insécurité.
STOP ! ! !

Tous le monde capable de lire ces mots en a déjà assez.  Aucun de  nous n'est vraiment pauvre.  Je vie avec 5000$ par an; la moyenne mondiale, et on me considère comme pauvre ici en France.  Dans l'
Europe de l'Est, les professeurs en poste gagnent moins que le tiers de ça. Mais ici je n'arrives pas a trouver assez de travail.

Chacun/e de nous a son
histoire propre qui l'a façonné; pour qu'on risque plus ou moins de tomber, se retirer ou être exclu de l'économie.  Nous devons tous faire face à nos propres problèmes personnels, dans ce même climat de crainte. En qui pouvons-nous avoir confiance?  A tu confiance en toi?

Si tu ne l'a pas, tu es sans espoir.  J'enseigne que tu peux avoir confiance en toi même.  Toi, et ce n'est que toi qui connais ce que tu peux faire et veux faire.  Si il y a un fossé entre les deux, c'est seulement toi qui pourra apprendre les compétences nécessaires pour combler le fossé.

  • Nous devons nous observer et observer notre entourage et accepter que ce que l'on voit est réel.
  • Nous devons accepter qu'on n'a pas beaucoup d'influence sur les évènements - juste un petit peu.
  • Ceci est ton peu.
Je pourrai vous dire comment faire certaines choses qui je pense soit louables; ce n'est que vous qui pouvez juger par vous-mêmes.

Initiatives

Villes en Transition
Simplicité Volontaire
Décroissance Info
On peut le faire
Adéquations
Le Village des Sens
Terre Vivante
Écologie Pratique
Annuaire écologie

PRINCIPES ÉCOLOGIQUES

Nota
(Les principes écologiques sont des concepts qui évolueront avec la progression de nos rapports, donc les définitions qui suivent sont toujours provisoires.)

L' écologie - étude scientifique des rapports entre les êtres vivants et entre eux et leur environnement - nous instruit à reconnaître les valeurs tendant à:

- augmenter la responsabilité de chaque individu pour ses besoins et pour ses agissements sur l'écosystème;

- augmenter la variété et l'adaptation des individus, et par conséquent leur indépendance , processus qui constitue les alternatives nécessaires à l'évolution continue et durable de l'écosystème;

- réduire dans nos activités le coût en matière ou bien en énergie et les nuisances pour toute espèce;

- garder la démocratie dans les organismes sociaux en assurant la transparence des opérations et en limitant le nombre des associés;

- l'harmonie des besoins et des agissements de toute espèce dans l'écosystème.

Réference : ' Le hasard et la nécessité ' par Jacques Monod; Seuil 1970

ÉCOHABITAT

des bâtiments construits selon un
CAHIER des CHARGES
pour assurer :

1. Une AMBIANCE ESTHÉTIQUE, qui réunit, au moins
aux NORMES NF, et dans une STRUCTURE SAINE
ET RÉSISTANTE, le NIVEAU CONFORT de
LUMIÈRE NATURELLE, ACOUSTIQUE, TEMPÉRATURE,
HYGROMÉTRIE, VENTILATION , PROPRETÉ et
l'ÉVACUATION des ORDURES par les moyens plutôt PASSIFS.

2. Une ÉCOUTE des HABITANTS et une ÉTUDE de leurs
BESOINS PARTICULIERS.

3. L'emploi des MATÉRIAUX NATURELS , SAINS, ÉCONOMIQUES,
de QUALITÉ RECONNUE et LOCALEMENT DISPONIBLES
sans nuire à l'ENVIRONNEMENT.

4. L'emploi des TECHNIQUES TRADITIONNELLES ou MÉCANISÉES, ADAPTÉES aux MATÉRIAUX et appropriées à l' AUTOCONSTRUCTION

5. Des ÉCONOMIES d'ÉNERGIE par ISOLATION
ADAPTATION AU CLIMAT( vents, ensoleillement, froid), MASSE THERMIQUE, ÉNERGIES RENOUVELABLES
et création d'ESPACES à TEMPÉRATURE CONTRÔLÉE.

6. L'ÉCONOMIE de l'EAU par l'utilisation de la PLUIE,
la VALORISATION des EAUX USÉES
et l'ASSAINISSEMENT par COMPOSTAGE SANS EAU.

7. La PROTECTION contre l'INCENDIE, les ACCIDENTS
DOMESTIQUES, et tous NUISIBLES, qu'ils soient
RAYONNEMENT, PRODUITS CHIMIQUES,
CHAMPIGNONS, INSECTES, RONGEURS ou EFFRACTION,
par ANALYSE du PROBLÈME et par des moyens
NON NOCIFS pour les HABITANTS et l'ENVIRONNEMENT.


8. Des DISPOSITIFS PARTICULIERS pour les zones
SUSCEPTIBLES de SÉISMES, INONDATIONS ou TEMPÊTES.

















































































































































































































































































































































































































































Ce document  est un document de travail que j'ai produit pour diriger nos pensées sur ce problème.  Il représente ma réponse à: comment approcher la question de construire en autoconstruction?  Développé, il fera la base de stages futurs accompagnant des autoconstructeurs. Je le diffuse sur le web pour stimuler les autres à contribuer dans l'esprit de shareware - Dans la domaine public il n'y a ni brevets ni monopolisation des idées; on demande la reconnaissance de la contribution de chacun; vous avez le droit de commercialiser ce que vous avez, si c'est avec la libre distribution des sources.   N©n Communiquer

L'AUTOCONSTRUCTION - Peter Lorien - septembre 2002

Commentaire de Ben : Il ne faut pas vivre sur ton chantier!

La construction est nécessaire à la fois pour notre besoin et pour nos rêves.  Elle présente une rare occasion pour examiner les éléments de notre vie et ce que nous revendiquons comme habitat pour pouvoir bien le vivre.  On commence par un série de questions. 

  1. Je veux construire
    1. Quoi?
      1. Entrepôt
      2. Grange
      3. Atelier
      4. Lieu public
      5. Magasin
      6. Habitation
        1. Combien d'habitants?
        2. Quel niveau de confort?

    2. Pour quel usage?
      1. Dormir
      2. Monter à l'étage
      3. Manger
      4. Cuisine, vaisselle, rangements à température contrôlé
      5. Lavage, toilette
      6. Relaxer, avec/sans musique, télé, boissons.....
      7. Rangement
      8. Jouer
      9. Activités manuelles ou physiques
      10. Lecture, écriture, étude

    3. Quelles dimensions?

  2. J'ai le terrain
      1. Quelle taille?
      2. Quelle forme, vue, exposition?
      3. Quelle végétation, de l'eau?
      4. Quel sol?
      5. Quel accès?
      6. Quels services?
      7. Quelles servitudes?

  3. J'ai le budget et des moyens
      1. Combien?
      2. Combien au m²?
      3. Possibilité d'emprunt, de combien?
      4. Matériaux de construction disponibles?
      5. Main d'oeuvre disponibles?

  4. J'ai des voisins
      1. Est-ce qu'ils seront favorables à mon installation?
      2. Est-ce que j'ai besoin d'un permit?
      3. Ou de déclaration de travaux?
      4. Est-ce qu'il y a des limites de taille, de forme ou de matériaux de construction à respecter?

  5. Je sais comment bâtir
    1. Quelles protections?
      1. Contre l'eau
      2. La neige, la grêle
      3. Le vent
      4. Les changements de température
      5. Le feu
      6. Le bruit
      7. Les insectes et rongeurs
      8. Les moisissures
      9. Les effractions

    2. Quels services?
      1. Eau
      2. Électricité
      3. Gaz
      4. Drainage
      5. Assainissement
      6. Lumière
      7. Communications, alarme
      8. Ventilation
      9. Chauffage
      10. Froid

    3. Quel structure?
      1. Les fondations
      2. Maçonnerie
      3. Bois empilé (Bois-cordé)
      4. Bâti en terre crue
      5. Ossature bois
        1. Moderne (PEPS)
        2. Colombages/Torchis
        3. Ballots de paille
        4. BTAOB
      6. Couverture
      7. Menuiseries

    4. Quels Matériaux?~~~~~~Quelles Quantités?
      1. Pierre
      2. Terre
        1. Crue
        2. Cuite
      3. Bois
        1. Charpente
        2. Menuiseries
      4. Fibres
      5. Modificateurs
      6. Plomberie
      7. Installation électrique et communications

    5. Quelles Techniques?
      1. Maçon
      2. Bâtisseur en terre crue
      3. Charpentier
      4. Couvreur
      5. Plombier
      6. Électricien
      7. Enduiseur
      8. Peintre
      9. Tapissier, vannier

  6. J'ai mon plan
    1. Plans du Site
      1. Dessins d'implantation et le plan du bâtiment avec accès, services et les limites du terrain.
      2. Dessins de façades

    2. Les Permis
      1. P.O.S.
      2. Certificat d'urbanisme
      3. Permis de construire
      4. Déclaration de Travaux

    3. Le Temps disponible
      1. Listing des travaux à faire pour réaliser la construction
        1. Implantation
        2. Mis hors d'eau
        3. Finitions
      2. Calendrier des étapes

    4. Le Budget
      1. La somme globale TTC au m²
      2. Les emprunts
      3. Les apports en Main d'oeuvre et en Matériaux
      4. Listing des matériaux à réunir
      5. Listing de la Matériel/Outillage à réunir
      6. Calendrier de dépenses

  7. Je peux le faire
    1. Organisation du chantier
      1. L'espace - implantation, stockage, lieu de travail, lieu de repos
      2. Le temps - Planning des commandes et des livraisons

    2. Achat des Matériaux

    3. Réunis les Matériels

    4. Embauche des Constructeurs

    5. Déroulement du Chantier


  Ce document  est un document de travail que j'ai produit pour diriger notre pensée autour de ce  problème.  Il représente le sommaire d'un cahier de charges et les grandes lignes d'un schéma qui satisfera mes critères.  Je le mets sur le web pour stimuler les autres à contribuer dans l'esprit de shareware  - Dans la domaine public il n'y a ni brevets ni monopolisation des idées; on demande la reconnaissance de la contribution de chacun; vous avez le droit de commercialiser ce que vous avez, si c'est avec la libre distribution des sources.   N©n           Communiquer

Ventilation    Peter Lorien   2 octobre 2003

Les exigences d'un système de ventilation:

  • La nécessité pour le ventilation dans un bâtiment devient clair quand nous considérons des structures paravents, parapluies et bien isolés.

  • Pour une volume donné d'espace habitable et une densité d'occupation donné , il y a un taux optimal des échanges d'air avec l'extérieur.

  • Pour purger l'air pollué avec des mauvaises odeurs, des gazes de combustion, des emanations des éléments de construction ou d'ameublement; pour chasser l'humidité des murs et d'éliminer des courants d'air froids; il est nécessaire de maintenir la maison en surpression. (C'est à dire que les extracteurs et les chauffages à combustion marche à l'envers succant les polluants et les courants d'air dans la pièce.)

  • Pour qu'un système de ventilation soit fiable, il doit fournir le taux optimal malgré les conditions externes.

  • La température de l'air entrant aura besoin d'être modifiée pour réduire la perte de chaleur en hiver et pour réduire sa température en été.

  • Un système de ventilation doit fonctionner même quand les  sources d'énergie externes font défaut.  Ça implique l'emploi de systèmes purement passifs ou un dégré d'autonomie élevé.

  • Un système de ventilation  basé sur la convection dans l'espace habitable promeut a la propagation des feus accidentels.

Nous devons rappeler la Loi de Boyle :

"La pression d'une masse de gaz donnée est proportionnelle à sa température et inversement proportionnée à son volume."


Je propose un système basé sur l'utilisation d'une chambre pressurisée, d'un échangeur de chaleur, de convection inversé  dans l'espace habitable, une cheminé d'échappement fonctionnant par convection et un chapeau directionnel pour se servir de basses pressions pour promouvoir la succion à la sortie. Je vais d'abord décrire les éléments de mon système séparément dans l'ordre ou ils rencontrent l'air libre, puis je vais décrire comment ils doivent fonctionner selon des conditions externes différentes......(à suivre)


Le jardinage sans..............

............sensibilité envers la nature.

'Le meilleur façon de se débarrasser de quelque chose est de s'en servir.'    Peter Lorien 16 mai 2005
Je commence avec toute une série de négatives. L'environnement naturel n'est pas un jardin. Les jardins sont crées par des êtres intelligents, notamment les fourmis et les humains, à ma connaissance; pour cultiver les plantes qu'ils ont l'intention de récolter.  C'est la pratique nommée agriculture.


Les jardins et les fermes sont les environnements artificiels crées pour servir nos intérêts. Nous pouvons conduire cette activité avec sensibilité envers l'environnement naturel et nous mêmes ou sans  une telle sensibilité. En dernier cas nous pouvons voir les résultats de l'impact de l'agriculture moderne .
  • Plus d'aliments sont produits et une plus grande population est maintenu, hormis le fait que c'est avec la moitié mal nourrie vivant dans la misère; les autres semblent vivre dans la crainte des conditions qui sont induites par les mêmes produits employés pour augmenter la production.
          • De grandes compagnies agricoles font d'énormes bénéfices et emploient un grand nombre de gens, souvent dans de piètres conditions pour un salaire bas; leurs ouvriers bien rémunérés vivent dans les villes pour maximiser le retour sur le capital investit.

Étant positif pour un moment, Je peux vous dire que je découvre une alternative; connu par les générations de nos ancêtres en toutes régions du monde.  Avec des connaissances et des outils traditionnels, librement disponibles dans la domaine public, ils semblent avoir été capables de soutenir la vaste majorité de l'humanité jusqu'à maintenant dans l'histoire. 

En ce moment comme nous perdons vite cette ressource, je pense qu'il est temps que l'on observe, réfléchisse et que l'on trouve des compromis avec tous nos partenaires sur la planète dans l'intérêt de notre survie. Chaque personne, famille ou groupe peut vivre avec sensibilité sur le terrain environnant par adaptation à lui et ces populations; produisant pour tous leurs besoins.


Mon jardin est un expérience permettant de savoir comment produire ce que je demande en harmonie avec mes partenaires naturels; mes voisins que ce soit une plante, un animal ou  un/e humain/e.  Je ne sais pas comment le faire; mais j'apprends.  Ces pages sont faites pour partager ce que je trouve, avec vous.  Je vous invite à envoyer vos  aperçus à travers ces pages par mél chez moi.

Continuant sur mon thème négatif mon jardin emploie des techniques sans-labour, sans produits chimiques et sans machines.  Le broyeur et la tronçonneuse se mettent en évidence aux moments spécifiques pour récolter le bois de chauffage ou les matériaux de base pour le bâtiment. Les machines à manipuler la terre et les pompes suivent la même logique.

Comment pouvez-vous faire un jardin sans labour ?

Le Labour semble inhérent à notre concept d'agriculture.  Dans la Bible Dieu dit à Adam qu'il doit gagner son pain par la suer de son front en labourant la terre.  Et si Dieu faisait erreur?  Depuis que Neitzche nous a révélé que 'Dieu est mort', J'ose suggérer qu'Il faisait erreur et que maintenant nous sommes libres d' expérimenter  des pratiques agricoles différentes.  Par exemple 75% de l'agriculture commerciale  aux U.S.A. est conduite avec des méthodes sans labour. 

La première personne que j'ai rencontré qui écrivait sur sa pratique de jardinage sans-labour était M. K.(?) Richardson de Keyworth, Nottinghamshire  en Angleterre.  Il s'est engagé au sans-labour dans son jardin depuis 1922.  je lui ai rendu visite dans les années 1960, j'ai vu un petit jardin presque exempt de mauvaises herbes; un sol profond, noir, spongieux, friable et habité par une grande concentration de vers; qui produisait des légumes incroyables. M.Richardson m'a assuré que lui, sa femme et leurs deux filles; se sont uniquement nourris de la production de ce petit jardin durant la deuxième guerre mondiale.


Comment ça marche ?

Il m'a expliqué que les vers de terre faisaient tout le travail.
Devant juste s'assurer qu'ils avaient :
  • une nourriture suffisante
  • que le sol était suffisamment humide
  • qu'il n'était pas compacté,
et les vers faisaient le reste...

Les vers mangent le compost !

Son jardin était libre de mauvaises herbes puisque les vers mangeait tous les plantes qu'il ne voulait pas.  Les vers ne mangent que le tissu mort; ils peuvent reconnaître la différence entre  le tissu mort et vivant, tout comme les asticots. 

Le tas de compost

Les matières plantaires additionnées de 1/12 déjections animales,  qui contiennent les bactéries, sont entasséees par terre et chauffent par la fermentation aérobie  provoquée par les humo-bactéries qui convertissent les cellules plantaires  en humus. Certains vers, les lombrics mangent la matière non-décomposée en l'exposant plus effectivement aux bactéries; d'autres consomment l'humus et le mélange avec des silts et des argiles dans le sol.  Il y a autour d'une douzaine d'espèces de vers dans nos jardins et chacun joue un rôle différent formant le sol vivant qui en résulte; le meilleur et le plus naturel médium pour les racines des plantes.

Air

Tout ce processus a besoin d'air, dans le jardin c'est les trous de vers qui aèrent le sol, dans le tas de compost c'est à nous d'assurer l'aération et l' humidité nécessaire. L'optimal étant autour de 70%  d'humidité relative. Dans ces conditions les bactéries garantiront une température autour de 55 - 60°C et assure la destruction des bactéries parasites et un cycle de décomposition plus rapide.

Optimisation

En 1933 dans le Wyoming, une usine de production, comme un séchoir à linge géant, était construit pour traiter des déchets organiques domestiques utilisant les mêmes bactéries que nous avons dans nos jardins.  Dans ces conditions optimales  le travail se fait en 5 jours; dans le jardin il prend de 6 mois à 2 ans.  Vous pouvez aider par l'ouverture du tas régulièrement;  si vous voyez des moisissures blanches il est trop sec, la vase noire indique qu'il est trop humide.  Retourner le tas est la solution universelle  pour ces deux problèmes, en arrosant si c'est trop sec.  Vous contrôlerez l' humidité et les bactéries se chargent de la température.

Ils labourent votre jardin !


Mulching

Sans labour nous dépendons des vers pour mettre en place le compost dans la terre. Nous l'étalons partout sur la terre en une couche jusqu'à 5cm d'épaisseur où c'est requis; si on a peu, on ne l'étale que dans les rangs et on met la végétation fraîche et non-compostée ou les copeaux de bois entre les rangs.  Ce paillage ou mulch va limiter la croissance des mauvaises herbes et va graduellement être tiré dedans et mélangé avec le sol par les vers qui y habitent.  Leur population augmente tant que vous les nourrissez.  Dans un an la population des vers va traiter plusieurs tonnes de sol et votre dos en sera éternellement reconnaissant.

Mauvaises herbes

Ayant éliminé les mauvaises herbes; et nous avons besoin des mauvaises herbes d'à peu près 10 fois la surface que nous pouvons composter; nous devons ajouter de l'herbe fauchée, les feuilles, les copeaux de bois, les résidus de cuisine et 1/12 déjections animales, qui aident au processus de décomposition. En peu de temps vous aller demander au voisins de vous garder leurs mauvaises herbes!

Que faites-vous maintenant?


Continuant mon humeur négative, ce que vous ne faites pas est de marcher partout sur votre nouvelle parcelle soigneusement aérée par nos loyaux vers . Leur travail sera ruiné si vous le faites.  M. Richardson mettait des planches à coté du rang sur lequel il travaillait pour distribuer son poid; Je maintiens des sentiers permanents entre les parcelles, d'à peu près un mètre de large, mais j'ai trop de terrain et les herbes coupées dans les sentiers aident le compost......Ah!  Ce que vous faites ensuite est de semer vos graines, en les couvrant avec du compost, ou planter vos plants dans des petits trous que vous effectuer avec un plantoir,remplissant autour des racines avec du compost en tassant légèrement le sol.  Un léger arrosage et votre travail est terminé. Vous pouvez vous relaxer.

 

Patience

Ce dont nous avons besoin le plus est de la patience. Une petite arrosage et les plantes vont faire leur affaire.

 

Interférence

Maintenant c'est le moment d'être négatif, car nous considérerons les produits chimiques.  Avant de considérer les produits que vous pouvez acheter, considérons les produits chimiques  que vous fabriquez si vous brûlez les déchets dans un feu de jardin.  Ceci comprends plutôt des gaz comme le gaz carbonique, votre contribution à l'effet de serre; le monoxide de charbon, un poison que notre sang absorbe aussi facilement que l'oxygène; les phénols et les formols qui endommagent nos poumons et sont responsables de la toux (les fameux goudrons qui sont mesurés dans notre tabac), des chlorures organiques qui détruisent la couche d'ozone et les dioxines qui nous font tous frémir. 
Toute matière naturelle inflammable est compostable.
 

Retour au tas de compost avec tous ça. 

 

Production à vendre

Les produits de jardinage chimiques sont de deux sortes; Ceux qui aident vos plantes à mieux pousser, et ceux qui tuent les espèces non invitées. Les premiers sont des combinaisons de composés chimiques qui fournissent de l'azote, du potassium ou bien du phosphore à la terre; substances dont nos plantes ont besoin pour croître.  En grande partie celles-ci seront fournit par le compost que vous avez étalés.  Cependant quelques plantes, comme les tomates auront besoin d'un engrais liquide pour stimuler leur croissance. Ceci peut être fourni par l'application d'un purin d'orties ou de consoude fait par trempage dans l'eau de pluie pendant plusieurs jours (maintenant vous avez des regrets de les avoir éliminé). Ce concentrât, ou de l'urine sont dilués approximativement 1 : 10 avec de l'eau de pluie et arrosé autour des plantes qui en ont besoin. Cela apporte de l'azote.  Saupoudré par terre ou dans le compost, les cendres de bois aident avec la potasse et le calcium. La poudre d'os est une source de phosphates que je connais mais que je n'ai pas utilisé. L'agriculture biologique employant de telles techniques produit des légumes et des fruits de haute qualité  et vous pouvez en faire de même.

 

Tuer nos voisins

Il existe des produits chimiques qui tuent les mauvaises herbes qui envahissent nos cultures et d'autres qui tuent les insectes et d'autres créatures qui mangent nos cultures.  Nous avons presque fini avec des mauvaises herbes, mais malgré le mulch, quelques unes vont persister à croître le long de nos rangs en concurrence avec nos plantes.  Le binage va les enlever de la terre et ils s'ajoute au mulch.  Le désherbage manuel que je pratique permets le désherbage sélectif qui veut dire que certaines plantes sauvages sont laissées sur place.  En particulier je laisse les plantes que je ne connais pas et les décoratives, alimentaires, azotiques et médicinales là où elles choisissaient de croître, quelques fois en les repiquant à un endroit plus commode. Certaines espèces sont de bons répulsifs contre les taupes ou les insectes, je les laisse là où elles peuvent être utiles.  De cette façon je maintiens une grande biodiversité qui est nécessaire pour maintenir les populations d'insectes.

 

Travaillant main dans la main

Insecticides sont des poisons qui ne discriminent pas entres les nuisibles et ils vont tuer également les pollinisateurs utiles et des insectes prédateurs  dont nous avons besoin dans le jardin.  Dès fois je dois enlever une infestation de doryphores manuellement et j'utilise des feuilles de sureau pour repousser des pucerons mais j'imagine que ça doit être des oiseaux et les insectes prédateurs qui prennent soin des autres. Au lieu de pulvériser des fongicides à base de cuivre je traverse les tiges des plantes affectées par un fil de cuivre, ce qui marche aussi bien.  Les fourmis déménagent quand j'ai besoin de la place et avant de revenir ils travaillent sur des tas de végétation séchant ou pourrissante.

Référence - Le petit guide du jardinage biologique, J.P.Thorez, Terre Vivante

Introduisant des nouveaux voisins


Maintenant que nous avons un espace de vie productif et non-toxique nous pouvons introduire d'autres espèces pour partager le travail dans le jardin avec nous.  J'ai commencé avec des poules.

 

le chien

Effectivement j'ai déjà un chien qui, à part de me dire que j'ai des visiteurs, de se tenir au sentier et qui ne dors pas (trop souvent) sur les lits des plantes contribue peu au jardin.  Il a été malade depuis quelques années d'une maladie auto immunisante mais mes revenus ne me permettaient pas de le faire soigner.

Une visite chez le Vétérinaire

Un jour il avait un infection à l'oreille qui supurait et une dame qui l'a vu sur le marché était choquée de celà et de son état général de santé. Elle a insisté pour l'amener chez le vétérinaire qui l'à soigné pour 100€. Deux semaines plus tard sa condition s'est améliorée mais l'infection à l'oreille était de retour.  J'ai téléphoné au vétérinaire qui suggérait un traitement à 14€, au delà de mon budget, et sans aucune garantie de non rechute, mais elle a ajouté que je pouvais au moins le laver avec une solution antiseptique.  Elle m'a donné une liste de produits que je pouvais acheter mais que je n'avais pas.  J'ai remarqué une bouture de romarin que je venais de planter et j'ai lui ai fait une tisane de romarin.  J'ai nettoyé son oreille avec ceci et le lendemain c'était soigné.   Quelques semaines plus tard l'infection était de retour et une répétition du traitement à fait l'affaire; depuis ce n'est pas revenu.

Régime

Cette expérience m'a stimulé à chercher ma bible pour les animaux - le 'Herbal Handbook for Farm and Stable' par Juliette de Bairacli Levi - et en le regardant j'ai trouvé ses notes sur le régime pour chiens.  Elle à inventé le <Natural Rearing Diet> dans les années 1930's avec maintes champions de Crufts  à l'épreuve.  J'avais nourri mon chien de 20kg avec 1.75kg, de boites et de croquettes, par jour.  Avec son nouveau régime il a 4 poignées de flocons de céréales mélangés à midi, avec des oeufs, du lait, de la soupe ou de l'eau et 400g de viande cru le soir; moins que la moitié de ce qu'il avait avant. Il est transformé; corps plein, poil brillant et la fin des infections opportunistes.  Ce régime est moins cher que celui d'avant et je le recommande à tous.  Nadine a été impressionné.

le chat

Le chat prends le même régime aux quantités réduites avec plus de lait.  Il attrape quelques souris mais ne peut pas s'occuper de tous ce qui s'accumule autour de la maison à la fin de l'hiver.  Peut être que je dois m'arrêter de la nourrir ou chercher d'autres chats.  Pour l'instant je fait la purge annuelle des souris avec un poison anti-coagulant pour limiter leur nombre. Au moins elle a appris à laisser les oiseaux tranquilles.

les poules

Enfin j'arrive aux poules. Je leur ai construit un poulailler typique mais elles n'ont jamais aimées être enfermées pour la nuit et un jour deux poules glousses ont été enlevées de leurs nids par un renard pendant la journée.  Plusieurs ont pris l'habitude de se percher dans mes échafaudages et les autres les ont suivis.  Je leur ai construit une toiture haute de 3.5m avec des perches un peu dessous et des nichoirs au niveau de mes yeux. Ce poulailler, qu'elles ont adoptées m'enlevant la tache de les enfermer chaque soir et de les sortir chaque matin.   Il y en a qui me dise que je doit leur couper des ailes, ainsi elles seront de meilleures proies!  Intactes elles survivent et se multiplient.  Que des volailles qui s'éloignent soit prises maintenant. L'effet évolutionnaire de ceci est qu'elles forme un groupe de plus en plus homogène, les coqs les avertissent des prédateurs.

 

Mettons les au travail

Elles passent leur temps a racler la terre mangeant les larves, des insectes, des graines et des vers.  Elles m'accompagnent quand je nettoie la terre ou fauche les mauvaises herbes, elles ameublissent le sol et nettoient l'endroit. Elles étalent la végétation lui permettant de sécher plus efficacement.  Les vers qu'elles mangent sont un petit prix à payer.  Je ne les laisse pas aller sur des lits plantés de graines où elles feraient des dégâts.  Elles me fournissent des oeufs et occasionnellement un poulet pour le pot. Des graines de blé et de mais en supplément à ce qu'elles trouvent dans le jardin.

Lucy duck

Elle est la dernière de plusieurs canards de barbarie que Laurent m'a donné.  Malgré des mares elle passe son temps en dehors de mon jardin, peut être dans l'espoir de rencontrer d'autres de son espèce.  Elle revient encore pour le grain et  pour se laver; les canards font beaucoup ça. Pendant qu'elle est ici elle fait le tour du potager mangeant toutes les limaces et escargots qu'elle trouve. Elle n'endommage pas les cultures et même en marchant dessus avec ses larges pattes palmées elle ne fait pas de dégats. Quand je pourrais, je dois lui trouver des compagnons, mais ils auront besoin de leur propre perchoir puisque ils ne sont pas trop amicaux avec les poules.

Brébis

Quand j'ai convertis le poulailler original en bergerie et installé les clôtures à mouton à travers mon verger,  j'ai l'intention de trouver une ou deux brebis pour le lait.  Le lait de brebis est riche et il a un bon goût.  Il fait le meilleur beurre, fromages et yaourt.  Les brebis tiennent l'herbe courte et maintiennent les prés propres.  A la différence des chèvres, des chevaux et des ânes ils ne s'attaquent pas aux arbres. Leur fumier fait un excellent purin pour faire croître les tomates et les choses semblables, et c'est bon pour la terre en général.

les Machines manquantes

Mes voisins me disent d'utiliser un rotovateur, une tondeuse et d'autres machines pour réduire le travail.  Ils proposent même de me prêter les leurs.  Une ou deux fois je les ai laissé venir démontrer les merveilles qu'ils pouvaient faire.  Le sans-labour à mis fin au rotovateur, et quand je leur demande de couper plus proche du sol ils répondent que la machine ne peut le faire qu'avec deux passages. Je coupe tout avec ma faux et mes faucilles en un passage. Je peux m'arrêter avant que je ne coupe une plante intéressante et j'avance presque aussi vite qu'eux et avec beaucoup moins de bruit. Ils laissent une odeur comme une autoroute pendant des heures après leurs interventions. Je peux toute simplement le faire sans machines, me sauvant des frais et de l'inconvenance. Faucher est bon pour mon dos, la rotation de la colonne vertébrale aide les disques à maintenir leur alignement.

 

Arrêt d'être négatif et plante des pommes de terre

Ayant terminer mes commentaires négatifs je vais vous introduire au moyen naturel pour planter des pommes de terre.  A l'état sauvage, les pommes de terre croissent dans la litière au sol dans la forêt, elles ne poussent pas dans le sol.  Nos pères et grand pères avec leur sagesse limitée ont brûlé toute la litière et étaient obligés d'enterrer leurs pommes de terre les amenant, je suis certain, àl'épidémie qui faisaient la famine de pommes de terre en Irlande; qui à propos a donné aux Américains une génération de tels politiciens 'brillants' . 

 

Plantation sous paille

Je suis la nature et, après avoir coupé des mauvaises herbes, je place mes pommes de terre sur un lit de compost. Après avoir arrosé la terre je les couvre avec à peu près 20cm de foin ou de paille.  Quand elles se montrent j'ajoute encore 20cm de paillage et en l'absence de pluie elles sont arrosées en profondeur une fois par semaine pendant leur période de croissance. Très peu de mauvaises herbes se montrent à leur coté et elles poussent toutes normalement. 

 

Pommes de terre nouvelles

Quand je commence à devenir impatient après un mois ou deux je lève le bord du paillage pour découvrir quelques pommes de terre de taille raisonnable. J'enlève celui ci,recouvrant doucement les plus petits en avançant. Pendant un mois ou deux je peux manger les pommes de terre nouvelles et fraîches pendant que celles restants croissent.  Quand la végétation est morte, j'enlève le paillage, la moitié duquel est réutilisable pour un usage semblable.  Nous voyons les pommes de terre se reposant par terre, prêtes pour le ramassage sans-labour.  Voir blog

 

Référence

Cette méthode est décrite par W.E. Shewell-Cooper dans son livre excellent - The Complete Vegetable Grower - publié en 1955.  Il décrit l'expérience de M. A. Guest, un homme dans les soixante-dizaines qui maintenait un acre de jardin par la méthode sans-labour  avec 3 heures de travail par jour au printemps, en été et à l'automne, et pas plus qu'1 heure par jour en hiver. Cependant M.S-C insiste encore que nous plantions nos pommes de terre comme nos pères, considérant que seulement les vieux doivent penser au dos!

Eau de Pluie

Il est important d'utiliser de l'eau de pluie dans le jardin et pour irriguer les plantes dans la maison.  Elle est légèrement  acide et contient de l'azote et des autres matières organiques et minérales y inclus du calcium.  Cette eau ne doit pas être stockée  dans une cuve en ciment ou à la chaux puisqu'ils neutralisent l'acidité.  Elle peut être stockée dans une fosse étanche par l' argile gonflant. ou des tonneaux en bois.  Elle sera plus chaude que l'eau de robinet, plus utile et moins chère.

Encore des mauvaises herbes//

Voisinage

Mars 2002

Nous nous partagions notre planète  avec un monstre dangereux qui nous prend nos emplois, notre propriété, notre dignité et pour tout comble, notre espoir. Cela dégrade la qualité de vie de tout le monde. Même notre énergie pour lutter contre lui est sapée et ses distractions constantes diminuent notre motivation. Nous ne pouvons point l’arrêter.  Nous serons détruits si nous luttons contre lui – ou si l’on nous en soupçonne. Nous ne pouvons participer que si nous lui sommes rentable. Nous ne pouvons ni vivre sans lui, ni hors de son domaine tant qu’il continue.

Mais c’est quoi?

C’est le système économique global, et la tendance vers le monopolisme qui l'anime; par d’autres noms libéralisme, capitalisme, en d’autres lieux c’est le communisme de marché. Au début des années soixante Pierre Cardin le définissait comme corporatisme et incluait l’URSS. Ce n’est pas que ça. C’est lui qui finance les gouvernements, et les institutions politiques et légales qui prétendent le contrôler. Ce que nous appelons le service public en fait partie, étant financé par un pourcentage des profits qu’on appel des taxes et des charges.  Ils s’appliquent aussi à nos salaires et tout ce que nous achetons. En Grande Bretagne, au début des années 70 ils étaient calculés autour de 80% du revenue moyen de la personne  moyenne.

Il contrôle tout moyen de communication, information, publicité, formation et recherche mais il ne peut pas contrôler totalement le contenu, qui vient seulement des énergies créatives individuelles. Il a des moyens d’acheter la majorité du contenu et les occasionnels morceaux hors contexte donne même l’illusion de la libre expression.

Il a un objectif unique, de faire un bénéfice pour les propriétaires de la terre, des matières premières, des installations, des équipements, des inventaires, des idées, des processus et l’infrastructure ; qui monopolise ensemble l’approvisionment des biens et services sur lesquels nous dépendons. Les communautés isolées, les plus éloignées sont séduites dans son domaine. Les propriétaires de cette vaste économie globalisée pratique l’investissement – et désinvestissement – pour leurs profits personnels.  Aucune motivation personnelle ne peut remplacer cette motivation. Sans profits le système s’effondrera.  Donc chacun de nous qui  se considère comme un propriétaire – et le plus part de nous possède encore quelque chose – continue dans cette quête horrifique pour le profit personnel, pour gagner sur son voisin.

Nous voyons ou ça nous emmène ; dans un jeu perpétuel ou chacun risque son capital – son travail, ses investissements ou ses idées – pour obtenir un profit ou, bien sûr, une perte. Les perdants vendent leur travail ou leurs idées – leur investissement étant perdu – aux autres qui, bien sûr, en profitent.  De plus en plus d’entres nous ne pouvons plus jouer ce jeu, mais beaucoup sont tentés par des jeux et loteries, et risquent une part de leurs maigres ressources dans un vain espoir de gagner une fortune. Malgré nos prétentions à la propriété, tant que ne pouvons pas nous assurer de notre autonomie, nous sommes les non propriétaires, les exclus.

La globalisation et l’avancé technologique implique qu’ils ont de moins en moins besoin de nous, ce qui démontre les niveaux augmentant de sous- ou de sans- emploi.  Cette montée est sous estimée par le procédé douteux d’enlever des catégories de chômeurs des statistiques; et donc la moyenne de 3 à 4 millions de chômeurs déclarés dans le plupart des pays de l’Europe représente 8 millions selon la méthode de calcule utilisée il y a 50 ans.  A l’époque, les sans emploi était comptés par dizaines de milliers.  Nous témoignons d’un effondrement dramatique vers l’inutilité, accompagné de sentiments de carence et de culpabilité de la part d’un nombre grandissant de personnes partout au monde.  Nous sommes appelés les réfugies ou migrants économiques, mendiants, clochards, squatters, nomades, manifestants, délinquants, criminels, terroristes. Dès fois, nous le sommes ; plutôt nous sommes les déprimés ou plus généralement les malades mentaux.

La dépression augmente à une vitesse effrayante et avec d’autres maladies mentales est la troisième plus important maladie mondiale touchant 1 personne sur 4 pour une partie de leur vie. Cependant que les maladies mentales ont des origines psychologiques c'est à dire relationnels, et donc sociales, les traitements offerts sont des tranquillisants et des sédatives pour rendre les patients opérationnels, ça veux dire employable en cas de besoin, il y en a rarement.

Nous devons faire face au fait que nous ne sommes plus nécessaires.  Les travailleurs moins exigeants, au Tiers Monde, et l’automatisation remplacent nos fonctions antérieurs, notre raison d’être.  Nous devons accepter que nous ne sommes pas des propriétaires, que nous ne sommes plus indispensables et que nous ne sommes pas morts – pas encore.  Entre temps nous pouvons agir différemment

Entouré par cette machine monstrueuse qui prend toutes nos ressources contre des produits fréquemment suspects, nous pouvons créer de nouvelles formes de relations avec des autres, qui ne recherchent plus de profit.  Ce que j’appel – bon business – business avec des bénéfices des deux côtés.  Pas le système ‘tout au gagnant’ qui s’offre universellement.

Il y a un système de voisinage qui opère entre des membres des familles étendues et plus généralement entre les pauvres.  J’ai entendu une fois que " nos amis et nos ennemis vont et viennent. Les voisins sont toujours là ".  Ça se peut que vous  vous aimiez ou l’inverse ; cela peut être modifié par vos comportements entres vous. Tu peux être toi-même, ouvert et sans être hypocrite. Tu peux les respecter ; c'est-à-dire les accepter pour ce qu’ils sont et que ce soit peu probable qu’ils vont partir ; que tu ne peux pas toujours compter sur eux.  Dès fois tu peux. Pour le faire il faut les connaître.  Cela ne peut croître qu’à partir des échanges honnêtes, francs et respectueux. 

Nous pouvons apprendre que nos capacités et nos faiblesses peuvent être complémentaires.  Des réseaux de telles relations assurent la satisfaction de besoins dans les communautés des pauvres

Les règlements qui les gouvernent sont simples.  Nous vivons à proximité, nous nous respectons, nous commençons à nous connaître et nous arrivons à une confiance mutuelle, le degré à savoir selon le cas.  Ces structures multicouches de relations sont un système de solidarité.  Nous construisons un nouveau système lorsque le système économique nous laisse de côté.  Comprenons ces valeurs et vivons selon elles.  Le monstre économique ne peut pas détruire toutes les relations que nous construisons.  Il a ses points faibles; se nourrissant d’énergies humaines et de ressources naturelles.  Il est en train de détruire le monde naturel mais l’énergie humaine est la nôtre.  Quand nous n’avons plus d’investissement dans l’économie nous n’avons que nos vies à perdre et nous allons les perdre de toute façon. 

Reprenons la gestion de nos propres vies.

  • Si nous voulons connaître notre voisin nous pouvons communiquer sans profit
  • Si nous souhaitons aider notre voisin nous pouvons employer nos énergies créatives hors de l’économie, en lui donnant notre travail sans profit.
  • Si nous avons confiance en notre voisin nous pouvons partager nos biens avec lui sans profit.
  • Si nous voulons que notre voisin ai confiance en nous, nous pouvons agir pour l'inspirer.
  • Si on veut nous pouvons faire la fête ensemble.
  • Ceci est notre capital.

    Investissons en nous par le partage sans profit avec nos voisins.        

    Nous le pouvons.

    N©N             Lorien F31310