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Minérales 
La terre   constructible  
  Torchis 
Terre-copeaux 
Enduits en terre 
Travail de bois vert 
Châtaignier le bois 
Taillis 
Fibres 
ÉCOLOGIE
TRAVAUX DE BEN
BTAOB 














































































Conseil : Si vous sautez de texte gras en texte gras vous pouvez suivre tous les arguments et informations que je vous présente.

Les Matériaux de Construction Naturels


Naturel  n'est pas égal à ' écologique et durable' ni à 'sain et pur'; nous avons besoin d'un regard scientifique et non moral pour l'apprécier.

Considérons l'écologie :

  • Leur emploi n'est ni forcément écologique et durable ni sans risque pour l'environnement et notre santé.  Ils sont puisés dans l'environnement; et les localités et les techniques employées demande notre attention.
  • Le décapage est également désastreux même si c'est pour extraire les matériaux naturels pour l'emploi sur place autant que si c'est pour fabriquer des produits de construction comme la brique cuite ou le ciment.
  • Leur extraction sur place nous apporte un trou qui peut être utile comme cave ou trou d'eau pour poissons, canards, l'irrigation ou la nage. 
Quel qu'un se rappel t'il de la Permaculture?
  • La décimation des forêts vierges n'est pas durable mais les taillis, bien gérés peuvent fournir tout le bois de construction dont nous avons besoin.
  • Fibres et modificateurs peuvent être récoltés en  agriculture biologique.
Écologiquement  durable implique l'utilisation des matériaux naturels avec un traitement minimum.

Considérons la santé:

  • Les particules fines sont nocives quelque soit la source ou composition chimique.
  • Les grosses particules tombant sont souvent fatales. 
  • Les fibres fines irritent les poumons et ne sont pas expulsées.
  • Les modificateurs naturels  sont rarement comestibles ni bons pour notre peau.
  • Les allergies sont envers les protéines qui j'imagine sont toutes naturelles. La plus  important dans les maisons étant les acariens qui mangent les morceaux de peau que nous abandons dans nos espaces de vie; mais nous sommes sensibilisés par des composés organiques complexes, souvent des émanations des produits chimiques des peintures, vernis et matières plastiques. 
  • Les matériaux naturels brûlés émettent toujours des gaz nocifs.
Écologiquement durable implique l'usage sain et sécurisé de matériaux naturels .

Solutions:

Dans cette page je considère la traitement minimum nécessaire pour faire des matériaux de construction naturels écologiquement et en sécurité.  Minimum signifie moins de ressources, énergies, pollutions, transports, risques pour la santé et plus de vie utile pour nous et nos produits.

La tradition nous offre beaucoup de solutions et la science nous donne les outils pour les rechercher.  Les problèmes ne sont que rarement aussi sérieux que ceux associés à l'emploi de
produits fabriqués  avec lesquels nous avons typiquement peu de familiarité.

Avantages:


La qualité majeure des matériaux naturels est leur disponibilité. Demandant peu d'énergie ou traitements pour leur emploi, plus de personnes peuvent les employer pour leurs constructionsL'accès direct  nous rends plus attentif sur leur impact environnemental et  sur la santé; la gestion des hasards potentiels est ainsi facilitéeAccéder localement leur transport n'a peu ou pas d'impact.



















Qu'est-ce qu'ils sont :

Le constat que les matériaux naturels sont traditionnels ne nous relèves pas de l'obligation de penser à la manière de  les extraire et de s'en servir. Effectivement ils sont peu nombreux et s'inscrivent logiquement dans trois catégories :

Minérales
Matériaux structurales organiques
Modificateurs organiques
Particules
Composites
Liquides
Gravier, sable, silt, argile
Bois, bambou, os, cuir, fibres
Huile de lin, blanc d'oeuf, petit lait, urine, excréments, resine, sève, cire, graisse,
sang

Minérales :

Le monde minéral  est composé de particulesGros rochers, détaché de la Terre par des forces géologiques et climatiques, éparpillés avec une violence extrême,  sont cassés  en fragments plus petits.  Enterrés, comprimés, re-exposés, dissouts et sédimentésils sont écrasés par les glaciers et  descendent par avalanche et sont portés par des rivières.


~~~~Ils sont distribués partout.~~~~


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Les roches sédimentaires  donne moellons et ardoises.
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Gravier

Le gravier est la plus grosse des particules, la base de la  structure  de la terre, il est le monstre du monde des particules.

Les graviers sont la matière des avalanches qui balayent tous devant eux.  Ils martèlent et s'écrasent dans l'eau. Ils sont le mortier et le pilon qui crée le sable et le silt.  En pente ils sont 'scree' - très dynamique, dangereux et dès fois excitante - 'scree jumping'. (traduction de scree en F svp - peut être gravillons?)

Ils sont déposés dans les vallons en grands lits plats; ce qui nous donne l'indication d'où les trouver et  comment les employer.

Le sable:

Le monde du sable est un monde de rochers dégringolés empli de cavités peu stables.  L'eau combine les granules en place et forme une masse compacte.  Sec, il coule comme de l'eau faisant des flaques, remplissant les creux.
Ce sont des granules de silice ou de quartz, avec parfois des roches calciques pulvérisées, mesurant entre 5 mm et 0,06 mm.  Les grains  sont visibles à l’oeil nu.  Le sable de mer, étant arrondi, est utile pour la maçonnerie, mais par contre il n’est pas bon pour les enduits.  Le sable de rivière est pointu et offre dans ses structures ouvertes l’espace pour le silt et l’argile de contribuer à la cohésion.  La structure des sables ainsi stabilisés peut bien résister aux forces compressives.

Le silt :

Le monde de silt a été broyé depuis des millénaires.  Il est habité par des petites particules, arrondies et câlines.  L'eau les transporte dans les cavités du sable où elles se blottissent dans un réseau de petits groupes qui consolide le matériaux.

C’est la partie limoneuse, composée surtout de particules de silice ou de quartz d’entre 0,06 mm et 0,002 mm dia. Cela se présente comme une couche de particules trop fines pour être vues séparément.  Sa contribution à la stabilité d’une terre est due à sa friction interne en remplissant les ouvertures  dans les sables.  En excès, il augmente la perméabilité de la terre.

 Les argiles :

Le micro fine est un monde glissant.  Nous pouvons le sentir avec nos doigts.  De l'eau le lubrifie et en partant, le laisse reposer en équilibre électrique.  Sec, il rétrécie sur lui-même et devient dur et rigide.

Ce sont des particules (ou micelles) d’aluminosilicates hydratés de taille <2µ (0,002 mm).  Fait de molécules feuilleté ils ont une surface spécifique infiniment plus grande que celles de particules grossières allant de 10 à 800 m²/g.  Nous pouvons considérer 2 groupes d’argiles.  Celles qui ne gonflent pas beaucoup avec l’eau, représentées plutôt par des kaolinites, et celles qui gonflent, représentées dans notre région plutôt par des argilo-calcaires ou montmorillonites et des illites.  La présence des gonflants trouble l’eau où ils sont dispersés pendant plus que 10 minutes. Pour la construction nous avons besoin de matériaux stables; nous recherchons donc un maximum de kaolinites.

Les forces électrostatiques qui lient les micelles d’argile assurent en grande partie la cohésion de la terre.

La terre constructible :

C’est un mélange de sables, de silt  et d’argiles   dans les approximatives de proportions½, 1/3, 1/6,  exempt d’humus et de colloïdes autres que l’argile; le mélange idéal est une structure de gros granules, les espaces étant remplis de granules de plus en plus petits.  Le tout s'agglutine grâce à une mince couche d’argile et de l'eau sur chaque granule.  La présence de graviers sera plus ou moins importante selon l’usage envisagé, des graviers étant acceptables dans un pavé en terre battue(souvent construit sur une herrisson fait d'un lit de gros graviers sans remplissage).



L’eau :

Les réactions entre l’eau et les matières qui constituent la terre, y compris les éventuelles impuretés présentes dans la terre, expliquent toutes les qualités et imperfections que nous pouvons détecter. 

  •    L’eau de pluie est meilleure puisqu’elle fait intervenir des ions OH-- dans les liens entre micelles d’argile et elle devient plus collante.  Cet effet  peut être obtenu en ajoutant des défloculants, tels que la soude et le silicate de soude à raison de 0,1 à 0,4 % d’argile, ou en remplaçant l’eau intégralement avec de l’acide humique, de l’acide tannique ou de l’urine de cheval. Ces substances permettent d’employer moins d’eau, donne moins de retrait et un séchage plus rapide.  L’acte de malaxage distribue les micelles d’argile plus ou moins également dans la mixture.  Cette pénétration prend un certain temps, qui peut être réduit par une mouture fineL’argile sèche est rigide comme du béton.  L’addition d’eau fournit un matériel plastique que l’on appelle torchis.  Plus d’eau donne une barbotine de moins en moins collante jusqu’au point de saturation ou ça devient  de l'eau trouble. 
  •    Jusqu’à saturation, l’addition d’eau au sable le rend plus cohésif. Le silt réagi de la même façon.  Cette réaction, avec celle de l'argile qui la rend plus glissante, donne la consistance au mortier.  La combinaison d’une barbotine de terre ou d’argile, des sables et  du silt nous donne un mortier.  L’humidité du sable et l’eau dans la barbotine doit être prise en compte pour obtenir un mortier ayant les bonnes proportions et une bonne consistance.
  •     Les sels dans l’eau ou dans la terre peuvent entraîner des efflorescences qui abîmera des enduits en chaux, ciment ou plâtre  mais pas les enduits en terre.


Stabilisation :

La stabilisation n’est pas une obligation mais elle peut être utile dans des circonstances difficiles.  Elle peut offrir une amélioration de la résistance à l’érosion, à la distortion ou à l’humidité.  Nous pouvons ajouter 20 à 30 kg de fibres au m3 de terre.  La bouse des animaux, le sang de boeuf, la farine de seigle, les sèves de plantes, les huiles oxydantes, sont quelques uns des modificateurs utilisés comme stabilisant.  L’emploi de stabilisants minéraux tels que la chaux et le ciment n’est efficace que dans des cas particuliers mais ils sont hydrophiles, ce qui attire l'humidité et ils sont plus froid au toucher que la terre.












Le sable  que François trouvait au bord de la rivière était assez bien dosé en argile pour l'utiliser dans l'état pour son enduit.


Le torchis :

Le torchis est la terre constructible brut utilisé dans l'état mi-ferme (et le nom de cet état), manipulé à la main ou aux pieds.  Il est traditionnellement malaxé avec un peu de paille ou de l'enveloppe (la balle) des céréales et remplissait les colombages ou des moules de briques adobe.  

La terre brut est amélioré par l'ajout de sable ou d'argile pour obtenir les proportions optimales (1/2 sable, 1/3 silt, 1/6 argile ).   

Toutes les fibres sont bonnes une fois séchées.  On ajoute de 5 à 10% à la terre  pour stabiliser le torchis.  La longueur optimale se trouve autour de l'épaisseur du lieu de l'emploi.

Le torchis est fabriqué en fosse ou dans un pétrin ou un malaxeur spécialisé.  Il est trop ferme pour être fait dans une bétoniaire.  Il possède une bonne résistance en compression.  Il est peu isolant, comme des pierres ou des briques cuites pleines, mais comme eux, c'est une bonne masse thermique.   Sa qualité majeur est son pouvoir de maintenir l'hygrométrie de l'air environnant dans la zone confort à toutes températures rencontrées.                                      

Ajoutant de l'eau au torchis il devient mortier qui peut être fait dans une bétoniaire et s'applique à la truelle.        
Au sable rond on pose les briques, pierres
et tuiles                              
Au sable pointu, c'est pour les enduits.

référence : Traité de Construction en Terre - CRATerre - Parenthèses






























plafond


mur de Ben & Jeremy P





mur de François & Mark



























Equarissage














Pierre, François and Ben  with our construction after the weekend.
















































Terre-copeaux :

Le mélange terre-copeaux est un composite qui contient beaucoup de charge, granules, feuilles ou fibres, typiquement 75%; enrobé de peu de terre (argile).  Les copeaux proviennent des déchets du travail de bois. C'est vendu en panneaux  préfabriqué,  voir Akterre,  ou  s'emploi  pour faire le béton de terre allégé

La terre-paille est un mélange traditionnellement employé en Normandie, fabriqué avec des pailles longues enrobées de barbotine de terre.  C'est malaxé à la fourche ou avec un malaxeur spécialisé.

Les mélanges terre-copeaux peuvent être fait dans une bétoniaire.  Ils sont peu résistant mécaniquementTrès isolants ils contribuent peu à la masse thermique.  Ils ont de bonnes qualités d'isolation acoustique et la recherche suggère que la taille des copeaux et la masse de terre employée influe  sur la fréquence des sons qui sont réduits.

Enduits en Terre :


Enduits à base de terre - application

Les mortiers pour les enduits:
Elles sont fait avec du sable sec de rivière(pointu), mélangé avec de la barbotine de l'argile de consistance standard pour obtenir un mortier qui est facilement maniable à la truelle.  Chaque couche successive doit être moins riche en argile que celle d'avant et la taille maximum des grains de sable dans le crépi et l'enduit de finition doit être moins que la moitié de l'épaisseur de la couche concerné.


Préparation de la surface :

L'adhérence d’un enduit en terre à son support est plutôt assurée par sa rugosité.   Le support doit être stable, non friable et dépoussiéré.  Dans le cas contraire, il faudra prévoir un grillage en cannisse, osier ou tissu bien fixé au support.   Ce renforcement est nécessaire aux angles et aux changements de support.  L'hydrométrie du support influe sur la succion entre le support et l’enduit.  Une légère succion est nécessaire pour assurer la contiguïté  de la liaison entre le  support et l’enduit.  Trop de succion provoquera un séchage rapide, avec des régions appauvries en argile et l’apparition des fissures.   Un excès d’eau dans le support  ou dans l’enduit empêchera l'adhérence.   L’arrosage du support s’étale sur plusieurs jours. On donne à refus sans toujours gonfler l’argile dans le support et on le laisse sécher.   Quand il prend 10 à 20 minutes pour se dessécher, le support est prêt.

Gobetis :

Une première couche de mortier est jetée contre le support.  Cette couche de gobetis, assez fluide et riche en argile, matérialise la liaison entre l’enduit et son support.  Il assure la conformité avec le support rugueux et présente un aspect de surface rugueux.  Il n’est pas nécessaire sur du torchis. Son épaisseur sera de 2 à 4 mm.  On attend  2 à 8 jours pour le séchage complet.

Crépi :

Ré humidifié, on pose le crépi, jeté ou taloché sur le gobetis.  Il est le corps de l’enduit; On le régularise avec le bord de la taloche à une épaisseur de 8 à 20 mm pour rattraper  les inégalités du support.  Il peut être appliqué en plusieurs couches, le dosage de l’argile diminuant, et dressé à la règle pour une surface droite.  Sans fissures, il est strié ou brossé pour améliorer l’adhérence  de l’enduit de finition.  Une cure parfaite s’impose.

Enduit de finition :

Ceci est la couche décorative, il colmate les éventuelles imperfections.  Il est moins dosé en argile pour empêcher toute fissure et fournit la teinte et la texture.  Il ne doit pas être trop serré pour éviter tout risque de faïençage. Donc ensuite, il faut ré humidifier et appliquer cette couche mince, 2 à 4 mm, avec un minimum de talochage.   Elle est aussi la couche d’usure, qui pourra nécessiter quelques réfections périodiques. Elle peut contenir jusqu'au 5% de fixateur. (voir ci-dessous)

Peinture :

On emploie à l’intérieur les barbotines de terre auxquelles on ajoute des substances fixatrices.  Ceux-ci fixent les poussières et égalisent les surfaces.   Ils offrent une occasion complémentaire de décoration.  Le petit-lait, le blanc d’oeufs,  la sève de plantes, et les huiles oxydantes peuvent  donner de bons résultats comme  fixateurs.


Matériels Organiques Structurels :

( en construction )


Bois :



Habitat -Tradition – Écologie Formation:
TRAVAIL DE BOIS VERT

Introduction.
Site Web : http://lorien.free.fr Auteur: Peter Lorien.
Date : 15 juin 2000

L’emploi du bois à l'état vert est une longue histoire, que nous avons oubliée depuis l'arrivée des grandes scies mécaniques. 

Celles-ci débitent les petites sections à partir de gros arbres; pourtant sèches, leurs formes ne sont pas stables. Pour en comprendre il faut savoir que le bois vert contient de la sève : il rétrécit donc en séchant.

Le sciage du bois coupe à travers les fibres et le séchage ne peut pas être régulier.Le bon séchage du bois scié est complexe et difficile à réaliser.

Le travail du bois à l'état vert est adapté à l'équarrissage à l'herminette et la doloire puisque le bois humide est plus doux.

tronçons avec coeur

De chaque tronçon sort qu'une seule pièce de bois avec le coeur au centre.

On respecte la forme naturelle de chaque tronçon pour faciliter notre travail et embellir la structure.

Comme ça il ne bouge pas. 

Le bois obéit à une règle simple.  C=~2r

retrait
                                                                        

Cette différence de retrait nous oblige à prendre des précautions pour limiter ou diriger les fissures.

  • Elles sont limitées par un séchage lent.
  • On peint les bouts, avec émulsion de cire ou une peinture bitumineuse pour empêcher un séchage rapide.
  •  On peut diriger les fissures vers les endroits rendus plus faibles avec des rainures, feuillures ou moulures.

       fissures


  • On protège avec une huile oxydant, en Europe c'est du huile de lin, dès que possible.

  • L’emploi des assemblages traditionnels (sauf le mi-bois pour le châtaignier), qui permettent au bois de rétrécir et de regonfler sans nuire à la stabilité de la structure.

CHÂTAIGNIER - Le Bois

CARACTÉRISTIQUES

COMMENTAIRE

  • Densité .........0,55 à 0,75                                                     
  • Ça flotte!
  • Mi-lourd.
  • Une personne peut porter
    une poutre de 3 à 4 mètres.
  • Mi dur.
  • Résiste aux égratignures ex. Parquet.
  • Faible rétractibilité.
  • Plus facile à maîtriser.
  • Bonne résistance mécanique en flexion et compression.
  • Excellent bois de menuiserie et de charpente.
  • Il se fend facilement.
  • Utilisation en éclisses, bardeaux, tavaillons et piquets. Faire attention aux assemblages  employés en charpente.
  • Facile à travailler.
  • Moins d'usure des outils et du dos.
  • Le bois du coeur est durable.
  • Vie illimitée au sec et sans attaque.
  • Il n'a que peu d'aubier.......5 à 7 mm.
  • Moins de perte sur les tronçons équarris.
  • Il résiste aux intempéries.
  • >10 ans - pied dans l'eau.
    60 à 120 ans - en extérieur, pied hors eau.
  • Il résiste bien aux attaques des insectes.
  • Précaution au moment de l'abattage et pour fissuration contre capricornes et lycus.
  • Il résiste bien aux attaques des champignons.
  • Sujet au poria au dessus de 20% d'humidité relative.
  • Couleur mi-brune.
  • Enrichi vers le jaune avec l'âge.
  • Texture fermée.
  • IL obtient une patine après peu d'années et il prend toutes les finitions.

LE BOIS EN TAILLIS

 

  • Dimensions trop petites pour sciage facile de morceaux utiles.
  • Dimensions idéales pour poutres et poteaux usuels dans la charpente traditionnelle.
  • Forme sinueuse en une dimension difficile à utiliser dans les charpentes courantes.
  • Facile à incorporer dans une charpente traditionnelle.
  • Tendance à la roulure. (fissuration circonférentielle suivant les anneaux.
  • Aucune importance pour le bois à utiliser en tronçons entiers.














Taillis




















La subtilité


La paille glisse,
l'herbe de la pampa s'accroche.


Le Bois de Taillis:

Le taillis est une pratique de culture des arbres connu par les Romains.  Il y a des taillis en Europe qui sont récoltés depuis le Moyen Age.

Les arbres murs sont coupés et les souches restantes donnent les rejets qui sont récoltés, chaque année pour les osiers mais sur 20 à 35 ans pour le bois de  charpente.  Les rejets sont gérés pour obtenir un petit nombre de beaux brins

Ce cycle de production a été maintenu depuis au moins 800 ans sans effets négatifs, ni sur la récolte, ni sur l'environnement.  La minéralisation du sol augmente d'année en année par l'apport de minéraux concentré dans les feuilles, puisé de plus en plus profond par les racines.

Le bois de brin ainsi récolté est pré-scié avec un scie à ruban et si voulu taillé à l'herminette ou à la doloire.  Il fournit les barres  de 10 à 20 cm carrée,  souvent avec sa forme courbe dans un plan, mais droite dans l'autre.  C'est celles ci que j'emploie en charpente traditionnel et pour les colombages.  Je connais des collègues qui ont fait de même depuis 21 ans dans l'Aveyron.

référence : LE CHÂTAIGNIER UN ARBRE UN BOIS - Catherine Bourgeois - IDF


Les Fibres:


Les fibres employés dans la construction en terre sont de toutes sortes.  La paille, le foin, l'herbe de la pampa, la balle, l'amas de lin ou de chanvre, les orties et les copeaux de bois sont tous utiles.  Elles apportent la souplesse et la résistance au composite qui les contient (voir ci-dessous).

La leçon des fibres

Contrairement à ce qu'on crois, les fibres ne contribuent que rarement avec leur résistance à l'étirement; c'est les liens faibles entre les fibres et le matrix (la terre), qui oblige les micro fissures à aller dans tous les sens quand le matériau subit des forces externes.  Les micro-fissures absorbent l'énergie qui aurai fondu la masse.  La masse ne fends pas de part en part.

La faiblesse donne la souplesse qui résiste mieux.

Ce paradoxe s'explique dans la mécanique par la transition de l'état élastique vers l'état plastique.  Elle est le principe de tous les matériaux composites y inclus le torchis.

Le torchis, le bois, l'os et le cuir sont parmi les composites les plus performants, et ils sont renouvelables.














Modificateurs :

( en construction )